Une formation des journalistes maliens 100% en ligne

Le cursus de Kalan Blon vise à permettre à chacun d’acquérir, de perfectionner, ou de revoir les techniques rédactionnelles pour différents supports (télévision, radio, presse écrite, numérique). Le tout grâce à des apports professionnels bien sûr, mais aussi via une approche plus universitaire et des modules théoriques.

SAlif Diarra, responsable de la formation, précise : « ils sont destinés à ouvrir des portes sur des horizons que les participants ne connaissaient pas forcément, comme l’histoire des médias, la géopolitique, ou la gestion des entreprises de presse… Nos intervenants sont toujours des experts du domaine capable d’en parler en relation avec l’actualité. »

POUR QUI ?

Ce cursus s’adresse à deux types de publics : les journalistes déjà en activité ou à la recherche d’un emploi qui cherchent à évoluer ou acquérir une légitimité à travers un diplôme, puisqu’il s’agit de la seule formation continue diplômante en journalisme, et les personnes qui exercent une activité liée aux médias et souhaitent se diriger vers la production journalistique. En revanche, Salif Diarra prévient : « il ne s’agit pas d’une formation adaptée pour une reconversion totale : ceux qui ne gravitent pas déjà autour des médias ne doivent pas se diriger vers cette formation s’ils envisagent de devenir journalistes en seconde partie de carrière. »

COMMENT ?

Des sessions d’information ont lieu régulièrement, et une cellule permanente est à la disposition des personnes intéressées qui souhaiteraient davantage de renseignements. « Parce que le nombre de place est limité à une quinzaine en moyenne par an, nous sommes très attentifs aux profils que nous recrutons. Nous étudions le dossier du candidat et nous nous penchons sur son parcours. L’idée est d’analyser l’apport de la formation dans son évolution et son projet. »

L’admission se fait ensuite sur entretien : des demi-journées sont organisées à partir du moment où la formation reçoit plusieurs candidatures correspondant aux critères d’entrée. Le cursus commence en février et compte un peu plus de 500 heures d’enseignement sur un an. Il se déroule en temps partiel, trois jours toutes les quinzaines. « Cela permet aux stagiaire en activité dans une rédaction de négocier une absence avec leur environnement professionnel et à ceux qui sont en recherche d’emploi de continuer à chercher à côté et éventuellement d’effectuer des périodes de stage. »

QUELLES ÉVALUATIONS ?

L’enseignement professionnel fait l’objet d’un contrôle continu au travers de production d’articles, enquêtes, ou encore reportages évalués par les intervenants qui encadrent les sessions concernées. L’approche théorique est de son côté soumise à un examen.